Mokhtar nous a expliqué ce qu’est un
plan au cinéma et comment on fait un film au cinéma. Un film, c’est une suite
de plans différents.
Il nous a montré « L’arrivée du
train en gare de La Ciotat » qui est tourné en un seul plan.
Ensuite, il
nous a passé un extrait d’un film d’animation « Le Géant de fer ».
Dans l’extrait, il y avait 13 plans. Cette succession de plans donne une impression
de vitesse.
Mokhtar nous a parlé du film « The
Barber » des frères Cohen parce qu’il a fallu faire un montage pour la
scène dans la voiture.
En effet, l’acteur qui joue le beau-frère, située à l’arrière de la voiture, n’était pas présent au moment du tournage. C’était compliqué parce qu’il ne fallait pas faire d’erreurs de raccord.
Il existe différents types de raccords : raccord lumière, raccord costume ; raccord mouvement, raccord décor, raccord objet.
Après, on a regardé des extrait d’un
film de Buster Keaton : Sherlock Jr. Mokhtar a dit que Buster Keaton était
réalisateur et acteur.
Pour ce film Buster Keaton a fait beaucoup de volontairement des erreurs raccord lumière et décor. Mais il ne fait pas d’erreurs de raccord de mouvements. Il a utilisé cette technique pour donner un effet comique.
Mokhtar nous a expliqué que les films muets passaient avec un accompagnement musical : un piano pour les petites salles, un orchestre pour les grandes salles.
Maintenant, on parle du film « Le
Mépris » de Jean-Luc Godard qui a joué par la plus belle actrice de France
de l’époque .En fait, ce film a provoqué beaucoup de scandale parce que dans ce film,
J-L. Godard montre Brigitte Bardot nue dans le générique et dans d’autres
scènes.
Après, Mokhtar nous a expliqué que ce
film est intéressant parce qu’il montre le
tournage d’un film. En particulier, il montre un travelling latéral
.dans ce film c’est nous la caméra, cela s’appelle un plan subjectif.
A la fin de l’extrait, on a vu un autre travelling. C’était travellings panoramiques, horizontal et vertical. La caméra ne bouge pas, c’est juste la « tête » de la caméra (qui bouge à 180°-360°). On a aussi appris qu’à l’époque, il fallait 4 personnes pour filmer une actrice qui se promène : le réalisateur tenait la caméra, un autre technicien s’occupait des câbles, un autre prenait le son avec une perche et une quatrième poussait le chariot sur les rails. La caméra avançait sur des rails.
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