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mardi 12 janvier 2010

Le groupe BLEU rédige des articles

Les stagiaires du groupe Bleu ont rédigé des textes, le sujet était libre mais ils ont réinvesti les points de langue qu’ils ont étudiés en formation depuis la mi-octobre : présent d’habitude, verbes pronominaux, passé composé,imparfait. Ils ont travaillé par petits groupes pour profiter des connaissances de tous:

Une matinée de ma vie à Lyon :

Le matin je me réveille avec la sonnerie du téléphone, après je fais mes ablutions rituelles. Ensuite, quand je finis ma prière, je réveille tous les autres.
Après nous allons à la cantine pour prendre le petit déjeuner.
En général je regarde la télévision après le petit déjeuner.
Après je téléphone à mon frère en Ingouchie, comme ça nous parlons une demi-heure.

T.

Ma vie

Quand je suis arrivée en France, ma vie a changé. J’ai trouvé de nouveaux amis. J’ai eu la chance de m’ouvrir à la culture française et d’apprendre le français. J’ai découvert beaucoup d’endroits magnifiques : le pont du Gard, Avignon et Arles où j’ai visité la chambre de Van Gogh. J’ai vu le pont de Van Gogh. J’ai découvert la Provence !
Je suis entrée dans une association, « Cordidier », et chaque dimanche, je fais de la randonnée à la montagne. La fois dernière, je suis montée avec mon groupe à 1000 mètres et nous avons marché 20 km. Ce jour-là, il y avait beaucoup de vent et de pluie. Chaque semaine j’attends le dimanche pour monter sur des sommets nouveaux.

Natalija

Au Soudan, j’allais faire les courses chaque jour. Un jour, j’allais acheter des affaires de sport, et quand je marchais, j’ai trouvé un monsieur pauvre qui était en train de manger, il était triste.
J’avais 20 €, je lui ai donné 10 € et lui, il a été content.
J’ai pensé que tous les gens pauvres ont une vie, comme nous, et je lui ai souhaité une bonne vie.

Mugahid

Quelques mots sur ma vie…

Je m’appelle Juliana. Je suis née le 01 Janvier 1989 à Baghdad en Irak. J’ai deux sœurs et un frère. J’aime beaucoup mon pays mais j’étais obligée de le quitter à cause de la guerre. Nous avons quitté l’Irak pour aller en Syrie puis en France.
J’ai me la France mais la langue française est difficile pour moi. J’aimerais apprendre le français rapidement pour pouvoir avoir un diplôme de coiffure et travailler.
Mon fiancé que j’ai rencontré en France m’aide à apprendre le français.

Juliana

Mon exposé :

Le jour de mon exposé, j’étais très nerveuse parce que le travail était très difficile à expliquer, j’ai oublié beaucoup de choses.
J’ai présenté la pollution, j’ai parlé à propos de la pollution, de la mer, de la plage, de l’air et du sol.
Je pense que la pollution c’est important d’en parler pour que les personnes sachent quelle est l’importance de l’environnement, parce que trop de personnes ignorent ce qui se passe sur la planète.
J’ai beaucoup aimé faire ce travail.



Maria

En Algérie, j’habite pas loin de la mer, il y a toujours de l’ambiance. Si je travaille, j’ai de l’argent, si je ne travaille pas, j’ai de l’argent quand même et je vis tranquillement avec ma famille, je connais tout le monde. Je parle arabe et j’aimerais bien vivre en Algérie, mais ce n’est pas moi qui décide.

Hichem

Après 9 ans d’aventures

Je me suis dit : qu’est-ce que je voulais faire et qu’est-ce que je dois faire ? Après toutes ces années d’exil.
Il faut que je rentre au pays ? Me marier et y vivre le reste de ma vie avec ma famille ? Non je ne peux pas y aller! Car j’ai beaucoup aimé la France. Le pays où j’ai trouvé la liberté, l’égalité, une vraie fraternité et en plus l’humanité. Le pays où je trouve que les gens sont respectables aimables et ont le sens de l’humour, ils donnent la priorité aux autres, avec un grand sourire, une grande courtoisie, avec de belles dents, toutes blanches comme l’éclair. Ils donnent tout leur cœur à tout le monde dans la rue, dans les centres de formation. (…)
J’aimerais bien vivre dans ce pays, me préparer pour un contrat CDI, je travaille 30 ans, jusqu’à la retraite.
Mais non ! J’ai oublié une chose très grave, ma pauvre famille. Je dois offrir un cadeau à ma famille. La seule chose qui peut me relier encore à mes sœurs et à mes frères, c’est d’aller et de faire le mariage chez eux. Je reste avec eux pendant deux ou trois mois, rencontrer les anciens amis, les amis d’enfance avec qui je suis né, et les étudiants.

Al Motasim

Nous avons commencé notre formation le 12 octobre 2009, nous sommes un groupe de tous les âges et de toutes les nationalités.
Nous sommes partis faire un stage en entreprise du 16 au 27 novembre. On se levait tous les matins pour aller travailler, on essayait d’apprendre beaucoup de choses.


On ne s’est pas vus pendant deux semaines mais notre formatrice est venue nous voir dans notre entreprise.
Elle nous a pris en photo en train de travailler:


Ici, vous pouvez voir Mugahid au garage.






C'est moi au supermarché.


Ici, c'est Al Motasim qui a fait aussi un stage comme ELS.
Ce lundi 11 janvier, on repart faire un second stage, on espère trouver du travail.

Nassim



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